SM Caen. Thomas Heurtaux : "Ce que j'ai vécu à Malherbe, je ne l'ai jamais retrouvé ailleurs"

Formé à Caen (Calvados), Thomas Heurtaux était très ému de partager son retour à d’Ornano avec son fils, né en Italie. ©Sport à Caen « C’était prévu que je finisse ma carrière à Caen » Les supporters de Caen rêvaient que tu reviennes, c’est une idée que tu avais en tête ? C’était prévu dans ma tête que je finisse ma carrière ici. Après, on n’a jamais trouvé le bon moment pour se retrouver, c’est dommage. Maintenant, ça fait partie de la vie, d’une carrière. Mais c’est vrai que j’aurais aimé retourner à la maison, parce que je pense que j’aurais pu apporter avec mon expérience. Il y a des histoires qui continuent de manière différente, et on est là ce soir, je suis vraiment très content. Elle t’inspire quoi ta carrière, quand tu la regardes ? Je suis très content, je suis très fier, parce que je reviens de loin. J’ai été chanceux, il faut être honnête, être joueur de foot, c’est une chance. Il y a beaucoup de joueurs qui auraient pu passer qui n’ont pas réussi. Il faut être au bon moment, avoir le bon coach, savoir saisir les opportunités. Le travail aide forcément. Je ne suis pas déçu, car à l’école, je rêvais de devenir footballeur professionnel. J’ai réussi. Après, pendant un moment, j’étais proche d’aller dans l’élite du football et, malheureusement, ça ne s’est pas fait. Avec du recul, je suis très heureux, parce qu’au final, je n’aurais jamais imaginé ça de Lisieux à Caen, en passant par Cherbourg. « Je suis très content que Malherbe ait retrouvé son esprit familial » Ton prêt à Cherbourg, il t’avait fait du bien ! Oui, je suis en prêt à Cherbourg, malheureusement le club descend en ligue 2 et de là, j’ai eu une opportunité un peu inespérée et j’ai su répondre à l’époque aux demandes de Franck Dumas. Là, ma carrière était lancée : champion de Ligue 2, deux saisons de Ligue 1, le départ à l’étranger… Mais ce que j’ai vécu à Malherbe, honnêtement, je ne l’ai jamais retrouvé ailleurs, en termes de vestiaire, en termes de public. C’est un club familial pour moi, et aujourd’hui, je suis très content que le club ait retrouvé un peu cet esprit avec Nicolas Seube, le coach, parce que pour moi, c’est la base de tout, et on voit, les résultats suivent. Tu suis beaucoup les résultats du Stade Malherbe ? Je suis beaucoup, je regarde les matchs. C’était une saison particulière, mais au final, c’est une très bonne saison, parce qu’il y a quand même eu une très grosse période de vide et après, on était proche peut-être d’un exploit, mais il ne faut pas avoir de regret, ça doit être la base pour l’année prochaine. Tu étais dans une très bonne génération au SM Caen, tu as encore des contacts ? Oui, c’est une famille, le vestiaire : on se voyait tous les jours, on connait tout de quasiment tous les joueurs. C’est beaucoup de chance. Ce soir, ça s’est vu sur le terrain, on est une famille, on est encore vraiment tous liés, car on a tous vécu des moments importants ici et c’était très émouvant de revenir, c’était top. Suivez toute l’actualité de vos villes et médias favoris en vous inscrivant à Mon Actu. #Sport Caen #Stade Malherbe de Caen