Donnarumma, la défaite, les coups de pied arrêtés, etc, la conf' complète de Luis Enrique après Arsenal/PSG (2-0)

C'est un Luis Enrique très lucide sur la prestation ratée de son équipe et la supériorité d'Arsenal qui s'est exprimé en conférence de presse après la défaite 2-0 du PSG sur la pelouse de l'Emirates mardi soir en Champions League. Voici ses propos complets, traduits par nos soins. Que retenez-vous du match de Donnarumma ? Plus sa première période et son rôle sur les deux buts ou alors sa seconde période ? « C’est une défaite totalement méritée » « Sincèrement, je ne vais pas individualiser cette défaite. S’il faut le faire, alors cette défaite est pour moi. Je suis le principal responsable. Gigio a été pour moi au même niveau que ses coéquipiers. C’est-à-dire loin des standards minimums que nécessitait ce match. L’adversaire a été meilleur au niveau de l’intensité. Nous n’avons pas réussi à sortir de leur pressing. Ils ont gagné tous les duels. Et quand ils ont marqué le second but, ils ont décidé de défendre un peu plus bas, de prendre moins de risques. C’est une défaite totalement méritée et une victoire d’Arsenal qui ne souffre d'aucune contestation. »

Luis Enrique après Arsenal/#PSG (2-0) : « Je n'ai aucune intention d'expliquer ma tactique » https://t.co/rx7Z0OLoVH
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C’est votre première défaite de la saison. C’était aussi la première fois de la saison que vous affrontiez un adversaire de ce niveau. Quels enseignements tirez-vous sur le niveau réel de votre équipe ce soir ? « Le niveau réel, il faudra l’évaluer en fin de saison. C’est évident qu’aujourd’hui, c’était le premier match de haut niveau et il en reste plusieurs dans ce groupe. Et pour pouvoir évaluer réellement l'équipe, il faudra attendre plusieurs matches et voir comme la saison se déroule. » Est-ce que dans le jeu, votre équipe a joué comme vous vouliez qu’elle joue ce soir ou avez-vous des regrets ? « C’est impossible de pouvoir rivaliser si tu ne gagnes pas un duel » « C’est impossible de pouvoir rivaliser si tu ne gagnes pas un duel et nous n’avons pas gagné un duel. Leurs défenseurs ont anticipé nos attaquants et nous, nous n’avons pas anticipé leurs attaquants. Nous ne sommes jamais rentrés dans le match. » Est-ce que Kolo Muani n’aurait pas été une meilleure option pour mieux garder le ballon en attaque ? « Nous savions qu’ils allaient nous presser haut dès la première minute, en étant agressifs, et ils l’ont très bien fait. Nous n’avons pas réussi à surpasser ce pressing. Après le match, c’est facile de dire que ce joueur aurait dû jouer. J’accepte que cela fasse partie du jeu. Si tu essayes de surmonter ce pressing, mais que tu perds tous les duels, tu vas être très loin de gagner le match. »

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Mikel Arteta a parlé de son équipe qui a traversé plusieurs phases : phase 1, phase 2, phase 3. Après ce que vous avez-vu de votre équipe ce soir, où se situe-t-elle dans sa progression selon vous ? « Je ne peux pas l’évaluer, je n’en sais rien. Mikel Arteta entraîne Arsenal depuis cinq ans. J’entraîne cette équipe depuis un an et deux mois. Je ne sais pas où nous nous situons. J’ai une idée claire d’où je veux arriver, mais je ne sais pas combien de temps je vais (il ne finit pas vraiment sa phrase » Les deux buts encaissés sont venus d’un centre et d’un coup de pied arrêté. On sait que c’est un peu une faiblesse du PSG cette saison, est-ce que c’est un domaine dans lequel vous allez devoir accentuer le travail ? « Ils ont eu beaucoup de chance sur le second but » « Le premier but n’est pas un coup de pied arrêté. Ah un centre ? Oui. C’est évident qu’on parle d’une équipe qui est l’une des meilleures dans le domaine aérien en Europe et dans le monde. On connaissait leur potentiel sur ces phases de jeu, mais ils ont eu beaucoup de chance sur le second but car c’était un centre relativement simple. Mais ils ont réussi à marquer. C’est évident que toutes les équipes doivent s’améliorer sur toutes les phases de jeu et nous ne sommes pas une exception. » Vous avez insisté sur le fait qu’il était impossible de gagner ce type de match sans gagner les duels, comment expliquez-vous cette défaillance dans ce domaine-là ? Est-ce un problème d’attitude, d’intensité ? « (Rires) C’est ça le football de haut niveau. Tu joues à l’extérieur contre un adversaire très fort depuis trois ans. C’est tout. Expliquer ce qu’il se passe en football quand un adversaire est plus fort que toi… Cela ne veut pas dire qu’il sera meilleur que toi tous les jours de l’année, tous les matches. Je ne sais pas si on rejouera contre Arsenal au cours de la saison, mais l’analyse d’aujourd’hui est celle-là. Demain, elle pourrait être totalement différente. Les choses ne se répètent pas forcément. »