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Borussia Dortmund-PSG : pour Paris, la route de la finale de la Ligue des champions passe par une escale capitale en Allemagne

Kylian Mbappé, lors du quart de finale retour de Ligue des champions entre le PSG et le FC Barcelone, au stade olympique Lluis-Companys, à Barcelone, le 16 avril 2024. JUAN MEDINA / REUTERS Dans le stade olympique Lluis-Companys, on n’entend plus que les chants des supporteurs du Paris Saint-Germain (PSG), ce mardi 16 avril. L’arbitre roumain Istvan Kovacs vient de siffler le terme du quart de finale retour de la Ligue des champions entre le PSG et le FC Barcelone. En renversant les Catalans (1-4) après une défaite à l’aller (2-3), les hommes de Luis Enrique ont gagné leur place pour le dernier carré de la compétition européenne ; un échelon que le club de la capitale n’avait plus atteint depuis 2021. A l’euphorie de l’instant se mêlent les espoirs du futur. Kylian Mbappé, qui « rêve » d’offrir aux rouge et bleu leur première « coupe aux grandes oreilles », sourit en zone mixte : « C’est une étape de plus franchie. » Une fois la « remontée » sur le terrain pleinement savourée, il a fallu amorcer la descente. Trois matchs séparent encore les Parisiens du précieux trophée qu’ils n’ont jamais soulevé. A commencer par la double confrontation avec le Borussia Dortmund (BVB), dont le premier acte se déroule mercredi 1er mai, à 21 heures, au Signal Iduna Park. Le hasard du tirage au sort a certes épargné au PSG de croiser prématurément le Real Madrid, club aux quatorze Ligues des champions, ou le Bayern Munich, sextuple vainqueur de la compétition – dont la dernière fois à ses dépens, en 2020. Mais pour voir la finale à Londres, le 1er juin, il lui faudra éviter l’écueil BVB, lauréat de l’édition 1997 et finaliste en 2013. Les deux équipes ont déjà pu se jauger cette saison, lors des phases de poules. Et si les Allemands s’étaient adjugé la tête du fameux « groupe de la mort » – « le plus difficile, avec Newcastle, AC Milan », comme aime à le rappeler l’entraîneur Luis Enrique –, ils n’avaient pas réussi à faire chuter Kylian Mbappé et ses coéquipiers. Bilan de leurs affrontements directs : un succès au Parc des Princes pour le club de la capitale (2-0), un nul au pied du « mur jaune » (1-1), la tribune où se rassemblent les fervents supporteurs de Dortmund. Le souvenir est d’ailleurs encore un peu amer pour Edin Terzic, le coach du Borussia. « Le match aller à Paris ne nous a pas du tout plu, on était loin de ce que l’on voulait faire. Mais c’était tout de même un match serré. Le second ici était complètement différent. C’était aussi un match serré, mais on était plus proche que le PSG de la victoire », a-t-il insisté en conférence de presse après la qualification de ses hommes pour les demi-finales. Et le technicien en est convaincu : le BVB est « encore plus stable et meilleur » qu’il y a six mois. Luis Enrique sait bien que la vérité de l’automne n’est pas nécessairement celle du printemps. « Ils jouent très bien au football, cela va être très difficile », a-t-il reconnu devant les médias, après la rencontre face au Barça. « Mais nous avons le temps pour préparer la victoire », estimait-il mi-avril. Le retour de Dembélé à Dortmund Il faut dire que ses troupes se déplacent dans la Ruhr pleines de confiance. Dans la foulée de la victoire en Catalogne, elles ont enchaîné les belles prestations sur les pelouses de Ligue 1, face à l’Olympique lyonnais (4-1, le 21 avril), puis Lorient (1-4, le 24 avril), avec un effectif renouvelé et des cadres laissés, tour à tour, au repos. Et bien que le match contre Le Havre, samedi 27 avril, se soit soldé par un nul décevant (3-3), le PSG a terminé le week-end auréolé de son douzième titre en championnat – à la faveur de la défaite de Monaco à Lyon (3-2). Déjà vainqueur du Trophée des champions début janvier, le club de la capitale peut toujours rêver d’un quadruplé inédit, alors qu’il disputera la finale de la Coupe de France, le 25 mai face à l’OL. « On entre dans le dernier mois et demi de compétition, et on est en train de remplir nos objectifs », s’est ainsi félicité Luis Enrique en conférence de presse, au Campus PSG de Poissy (Yvelines), le 20 avril. « On est très bien placé, on a la possibilité de tout gagner. » Leurs adversaires du soir, eux, ont déjà dû renoncer à la Coupe d’Allemagne – éliminés en huitièmes de finale par Stuttgart. Ils sont actuellement 5es de la Bundesliga – déjà remportée par le Bayer Leverkusen –, accusant 5 points de retard sur la dernière place qualificative pour la prochaine Ligue des champions, à trois journées de la fin. Autre motif de réjouissance pour les Parisiens, ils se déplacent à Dortmund avec un effectif au complet et, surtout, leur maître à jouer, Ousmane Dembélé. Le numéro 10, décisif lors du quart de finale face à Barcelone, avait manqué le précédent rendez-vous outre-Rhin, suspendu après avoir reçu plusieurs cartons jaunes. Il est d’ailleurs attendu de pied ferme par les fans du BVB, qui ont peu goûté à la fin de son aventure sous les couleurs jaune et noir après une seule saison – voulant coûte que coûte rejoindre le FC Barcelone, il avait décidé de ne pas se présenter aux séances d’entraînement de la préparation de l’exercice 2017-2018. « On l’a démontré, on est une équipe très difficile à battre, techniquement, tactiquement, mentalement. Les statistiques sont là. C’est maintenant qu’on va jouer pour la compétition que toutes les équipes désirent. Je suis convaincu qu’on va vraiment lutter et qu’on ira en finale », a assené Luis Enrique. Si la voie vers la finale semble plutôt ouverte pour le PSG, gare aux derniers obstacles sur le chemin de Wembley. Et le « mur jaune » de Dortmund n’en est pas un petit. Aude Lasjaunias (Dortmund (Allemagne), envoyée spéciale)

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