Ligue 1 : le PSG se rapproche du titre de champion en signant une démonstration face à Lyon

Lucas Beraldo, auteur du deuxième but parisien, lors de la victoire du PSG contre Lyon, le 21 avril 2024 au Parc des Princes, à Paris. GUILLAUME BAPTISTE / AFP C’est le tarif de la semaine pour le Paris Saint-Germain : cinq jours après avoir battu (et éliminé) le FC Barcelone en quarts de finale de la Ligue des champions, le PSG s’est de nouveau imposé 4 buts à 1, dimanche 21 avril, cette fois contre Lyon en clôture de la 30e journée de Ligue 1. Un succès qui le rapproche d’un douzième titre de champion de France. Avec 66 points, les Parisiens trônent au-dessus de leurs nouveaux dauphins monégasques (55 points), vainqueurs dans l’après-midi de Brest, désormais troisièmes (53 points). Ils conserveront leur titre s’ils gagnent à Lorient, mercredi, en match en retard de la 29e journée et si Monaco ne les imite pas deux heures plus tard contre Lille. Lyon (41 points) doit pour sa part céder la 7e place à Rennes, vainqueur de Nantes samedi. Dimanche soir, pour l’une des affiches emblématiques du championnat, le PSG n’a laissé s’installer aucun suspense face à une équipe qui, pourtant, fait une excellente seconde partie de saison et venait d’enchaîner dix victoires sur ses treize derniers matchs, toutes compétitions confondues. Et ce, sans Kylian Mbappé laissé sur le banc, dont le temps de jeu est raboté par Luis Enrique en Ligue 1 depuis qu’il a annoncé son départ cet été aux dirigeants du club. Paris a frappé fort d’entrée, obligeant l’expérimenté milieu lyonnais Nemanja Matic à tromper son propre gardien en coupant un centre de Marco Asensio (1-0, 3e). Trois minutes plus tard seulement, le défenseur brésilien Lucas Beraldo aggravait la situation à la suite d’un corner (2-0). Après les dangereux raids de Warren Zaïre-Emery (15e) et Bradley Barcola (18e), Paris prit le grand large avec une tête rageuse de Gonçalo Ramos reprenant un centre au cordeau d’Achraf Hakimi (3-0, 32e). Le PSG en confiance Les Lyonnais ont eu le mérite de ne pas abdiquer lors de ce déluge de buts, et le gardien parisien, Gianluigi Donnarumma, a dû s’employer pour détourner une frappe de Rayan Cherki (8e) puis d’Alexandre Lacazette (24e). Les Rhodaniens sont parvenus à réduire l’écart par Ernest Nuamah sur une belle frappe à ras de terre de l’extérieur de la surface (1-3, 37e). Deux minutes plus tard, la recrue de cet été a touché le poteau sur une frappe dans une position similaire. Les Lyonnais ont peut-être imaginé imiter leurs homologues féminines, qui avaient réalisé la veille un come-back face aux Parisiennes en demi-finales de Ligue des champions, mais le PSG version masculine a dégagé une impression de grande confiance, et a continué de dérouler sa domination. Sur un contre lancé par un exploit individuel de Vitinha, Gonçalo Ramos s’est offert un doublé avant la pause (4-1, 42e). Au retour des vestiaires, le rythme du match est retombé. Maxence Caqueret aurait pu exposer à nouveau les failles de la défense parisienne mais, à bout portant, il tira sur Donnarumma (63e). Et Danilo s’est interposé avec autorité sur une nouvelle frappe lointaine (76e). L’hommage du Parc à Marquinhos Peu soucieux de voir les Lyonnais revenir, Luis Enrique a largement fait tourner, dans l’optique de ménager un groupe qui va enchaîner deux autres matchs de Ligue 1 (Lorient et Le Havre) avant la manche aller de sa demi-finale de Ligue des champions contre Dortmund, le 1er mai. « Le Monde » décrypte l’actualité et les enjeux des Jeux olympiques et paralympiques de 2024. Lors de sa sortie à la 68e minute, le capitaine brésilien, Marquinhos, a même pu recevoir l’hommage appuyé du Parc des Princes après avoir dépassé, mardi contre Barcelone, le record de Jean-Marc Pilorget de 435 matchs disputés sous le maillot du PSG. Après la rencontre, il a reçu sur la pelouse un trophée en forme de tour Eiffel de la part du président, Nasser Al-Khelaïfi. « C’est incroyable, c’est une soirée avec beaucoup d’émotions pour moi, c’est la plus grande fierté de porter ce trophée », a déclaré Marquinhos au micro, acclamé par le public. « Le PSG, c’est ma vie », a ajouté le joueur de 29 ans, arrivé dans la capitale à l’été 2013. « Le championnat, la Coupe de France, la Ligue des champions sont là, on va aller les chercher », a-t-il conclu. L’un des objectifs de la saison du PSG, la Coupe de France, sera d’ailleurs l’occasion de retrouver en finale, le 25 mai, des Lyonnais avides de revanche. Le Monde avec AFP