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LOSC : un calendrier qui tourne rond mais des questions

L’élaboration du calendrier, dévoilé jeudi, a été complexe, la Coupe du monde de rugby occupant le stade Pierre-Mauroy pendant plus d’un mois. Elle s’est faite en bonne intelligence mais la pelouse et les coûts interrogent encore le LOSC.

Le stade Pierre-Mauroy en version rugby lors de Fidji - Barbarians en novembre 2022. Photo Pierre Le Masson - La Voix du Nord

Le stade Pierre-Mauroy, et sa désormais belle pelouse, accueilleront cinq matchs de la Coupe du monde de rugby. Photo Thierry Thorel -La Voix du Nord

Publié: 3 Juillet 2023 à 07h00

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Le LOSC n’a pas été mis devant le fait accompli. Mais la tenue de cinq matchs de la Coupe du monde de rugby, entre le 14 septembre et le 8 octobre dans son stade, requis dès le 4 septembre et jusqu’au 10 octobre, a compliqué l’élaboration d’un calendrier, où la Ligue 1 se doublera des poules de Ligue Europa Conférence, si Lille passe les barrages fin août, avec ses matchs en semaine, le jeudi.
Le club lillois ne tergiverse pas, le résultat lui convient. Son directeur général Didier Roudet décerne un satisfecit à la Ligue : « Elle a fait un excellent travail. On a été cohérents, pas capricieux dans nos demandes mais ça colle à ce qu’on avait prévu. Ça aura moins d’impact que ce qu’on pouvait craindre initialement. » Le rugby, France 2023, a quant à lui accepté sans barguigner le principe de deux matchs de foot à domicile sur la période, un de championnat et un européen.
Au bout du compte, les Lillois joueront trois matchs sur quatre à l’extérieur (journées 5 à 8, à Rennes, contre Reims, au Havre puis à Lens). Lille - Reims entre toutefois en « conflit » avec Angleterre – Chili (23 septembre) mais le club a demandé à la LFP de le décaler. Il devrait logiquement être fixé au mardi 26, sachant que pour ne pas démultiplier les soucis, financiers, logistiques et de sécurité, il faut compter 72 à 96 h pour que l’enceinte passe du mode rugby au mode foot.
Le LOSC avait aussi souhaité que le match précédant le début de l’emprise du rugby (J3, 3 septembre), en plein week-end de la braderie, ne l’oppose pas à un adversaire dont la venue des supporters monopolise outre mesure les forces de l’ordre, comme le derby, le PSG ou Marseille. Ce sera Montpellier. Le résultat d’un long travail en commun et d’échanges soutenus, que souligne Didier Roudet : « C’est un sujet à la fois problématique, collégial et très bien travaillé. Il nous a beaucoup occupés et nous occupe encore, car opérationnellement tout n’est pas encore réglé. Mais la collaboration a été parfaite avec la préfecture, qui avait validé nos vœux en amont, les autorités, la MEL (la métropole européenne de Lille), ELISA (qui gère le stade). Tout le monde a ouvert les portes, à chaque demande, on a eu une écoute, une réponse, et avec le rugby, ça s’est passé de façon extraordinaire. »
Plus complexe pour l’Europe Pour la coupe d’Europe, en revanche, l’affaire est encore plus complexe. C’est l’UEFA qu’il faut convaincre d’accorder une dérogation. Pas question de délocalisation, « par respect pour nos supporters et partenaires et par nécessité sportive », insiste Didier Roudet. C’est la fédération française qui monte au créneau et devait envoyer ces jours-ci les demandes d’aménagements groupées des clubs français concernés, coordonnées et validées par la DIGES, la délégation interministérielle aux grands événements sportifs. Pour Lille, cela concerne la première journée, le 21 septembre, deux jours avant, à nouveau Angleterre - Chili. Le LOSC espère faire avancer le match au mercredi 20, et que si Lens devait jouer en Ligue des champions à domicile (matchs le mardi ou le mercredi), il le fasse le mercredi. Petit coup de pression sur la MEL et ELISA Reste les sujets qui fâchent. « On est parmi les clubs dont le coût de location du stade est le plus élevé au niveau européen », rappelle à point nommé le DG lillois. 1,4 M € par trimestre, pour une utilisation uniquement les jours de match, alors que le coût moyen en L1 tourne autour de 1,3 M €… annuel. « Nous, on dit "OK, la Coupe du monde c’est super en termes de visibilité et d’exposition pour la métropole et la région mais il faut aussi penser à nous donc aidez-nous". Ce n’est pas nous qui œuvrons pour la Coupe du monde, vendue par la MEL. On joue déjà trois fois à l’extérieur, si on doit supporter lecoût en plus… On compte sur une indemnisation, on a été entendus, on va voir. »
Le LOSC attend aussi de voir l’état de la pelouse, son outil de travail, après la répétition des matchs et notamment les derniers, deux jours de suite, les 7 et 8 octobre. « On demande à ELISA de garantir un résultat aussi bon que l’an dernier quand ils l’ont changée. À la MEL de veiller à ça. » Les Bleus du foot attendus dès le 17 octobre contre l’Écosse, ne joueront pas sur un champ de patates non plus…

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