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L’Olympique de Marseille arrache une demi-finale de Ligue Europa pour sauver sa saison

Les joueurs de Marseille célèbrent leur victoire à l’issue de leur quart de finale retour de Ligue Europa contre Benfica Lisbonne, au Stade-Vélodrome, le 18 avril 2024. DANIEL COLE / AP L’Olympique de Marseille (OM) n’a pas encore bouclé son bilan 2023-2024. Et le club phocéen peut encore rêver à une fin heureuse. En se qualifiant, jeudi 18 avril, pour les demi-finales de la Ligue Europa au terme d’un match étouffant contre le Benfica Lisbonne (1-0, 4 tirs au but à 2), il s’est offert de l’émotion, du bonheur et un bonus financier qui sauvent en partie une saison chaotique qui, sans cela, aurait pu s’avérer désastreuse. Distancés dans le championnat de Ligue 1 (ils sont à la neuvième place avec six matchs à jouer) les Olympiens s’autorisent – comme en 2018 où ils avaient atteint la finale contre l’Atlético de Madrid –, une aventure dans la « petite » coupe d’Europe, une odyssée en forme de bouffée d’oxygène. Au tour prochain, ils affronteront, les 2 et 9 mai, les Italiens de l’Atalanta Bergame, étonnants tombeurs du favori anglais Liverpool ; le match aller se disputera à Marseille. « C’est une compétition qui nous va bien. On rêve de tout », glissait, gourmand, l’entraîneur marseillais Jean-Louis Gasset à l’issue du match. Le 15 août 2023, l’OM avait été éjecté de la Ligue des Champions dès le tour préliminaire par les Grecs du Panathinaïkos, pourtant largement à portée. L’épisode fondateur d’une saison galère où le club a changé deux fois d’entraîneur et a enchaîné les déceptions. Neuf mois plus tard, on a bien cru que le scénario allait se répéter dans une imparable boucle du destin. Incapable de tuer la rencontre dans le temps réglementaire, mis en échec pendant la prolongation par des Portugais en mode porc-épic, l’effectif marseillais a été à nouveau poussé jusqu’à la dramatique séance des tirs au but. Mais cette fois, portés par leur public, les Olympiens n’ont pas craqué. Leurs quatre premiers tireurs ont tous réussi leur tentative alors que, pour Benfica, l’ancien joueur du Paris Saint-Germain Angel Di Maria, conspué pendant toute la rencontre, loupait la sienne. Le Stade-Vélodrome pouvait chavirer dans l’hystérie et fêter ses joueurs pendant de très longues minutes. Revivre les émotions de 2018 « Je suis fier d’eux, de l’état d’esprit, du public, de Marseille. Cela embellit une saison. Vous êtes demi-finalistes [d’une coupe d’Europe] en éliminant trois clubs titrés [Donetsk, Villarreal et Benfica]. C’est une épopée. On peut aller le plus loin possible », se projetait encore Jean-Louis Gasset, après la rencontre. Les Olympiens Pierre-Emerick Aubameyang, Faris Moumbagna et Gaël Lafont célèbrent leur victoire lors du quart de finale retour de Ligue Europa, au Stade-Vélodrome, le 18 avril 2024. SYLVAIN THOMAS / AFP Jusqu’à la 78e minute et le seul but de la rencontre, marqué par Faris Moumbagna, recrue arrivée pendant l’hiver et jusqu’ici décevant, cet OM-Benfica aura pourtant été le plus indigent des quarts de finale de coupes européennes jamais disputés sur la pelouse du Stade-Vélodrome. Entre des Marseillais prudents à l’extrême et affaiblis par les absences de plusieurs titulaires, dont l’international français Jonathan Clauss, et des Portugais venus avec l’unique espoir de sauvegarder leur but d’avance acquis au match aller à Lisbonne (2-1), les 63 510 spectateurs – dont 1 600 visiteurs finalement autorisés à être présents – n’ont jamais eu droit à un choc digne du passé de ces deux poids lourds du football européen. Il vous reste 45.39% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

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